La commune de SERMAISES, dans le canton de PITHIVIERS, est située au Nord-Ouest du département du Loiret à environ :

  • 58 Km au nord d’Orléans,
  •  15 Km au nord de Pithiviers,
  • 17 Km au sud d’Etampes,
  • 65 Km au sud de Paris.

Elle se situe à la croisée des axes routiers ORLEANS-PARIS et CHARTRES-FONTAINEBLEAU.

Son territoire s’étend sur 2064 hectares et est entièrement situé dans la plaine de Beauce.

Un peu d’Histoire

Le nom de SERMAISES vient des « SARMATES », peuple d’origine slave qui à partir du IVe siècle fournit de nombreux colons et mercenaires à l’empire romain.

La paroisse de SERMAISES appartenait avant la révolution au diocèse de SENS et le curé était nommé par l’abbé du monastère SAINTE COLOMBE de SENS. C’est vers 623 que SAINT LOUP, archevêque de SENS, fit don du territoire de SERMAISES aux religieux de SAINTE COLOMBE : donation confirmée par une charte de HUGUES CAPET du 4 juin 988 (l’un des plus anciens documents que nous connaissions sur la région). De nombreux documents très anciens, dont une charte de PHILIPPE 1er de 1074, mériteraient d’être publiés (archives de l’YONNE).

La seigneurie de SERMAISES, dont le territoire était limité par une levée de terre (appelée CONFIN), appartenait aux religieux de Sainte COLOMBE qui longtemps la firent administrer. Par la suite fut établie une municipalité comme dans les villes. Sous FRANÇOIS 1er, la ville fut entourée de fortifications. A cette époque, il y avait trois foires annuelles à la Saint ELOI, la Saint JEAN-BAPTISTE et la Saint ANDRE D’HIVER. Le marché était le mercredi et fut porté au jeudi en 1574.

Le prieuré de Saint LOUP, dont il reste des vestiges, existait avant 1030 et connut son épanouissement au XIIIe siècle. La guerre de CENT ANS amena sa désaffectation (charte de CHARLES VI du 29 juillet 1410 : archives nationales). Mais le prieuré fut très longtemps un lieu de pèlerinage : le 2ème dimanche après Pâques et le dimanche après le 1er septembre.

Trois hameaux sont rattachés à Sermaises :
– DREVILLE, nom d’une ferme d’origine franque,
– ENZANVILLE, nom de ferme également.
Ces deux hameaux sont cités dans le diplôme de HUGUES CAPET de 968 comme dépendances de SERMAISES. Les archives de l’Yonne renferment des liasses de documents sur ENZANVILLE qui ne sont pas connus à ce jour.
– MEROBES était une seigneurie qui appartint aux seigneurs de et à la famille De La TAILLE.

AUTRES DATES DE L’HISTOIRE DE SERMAISES :

1790 – SERMAISES était chef-lieu de canton
1799 – Le canton de SERMAISES est rattaché à celui de MALESHERBES
1812 – Création de la route ETAMPES à PITHIVIERS
1874 – Un pipe-line relie SERMAISES à PITHIVIERS-LE-VIEIL afin de faciliter le transport du jus de betteraves à sucre
1905 – Inauguration de la ligne de chemin de fer PARIS-BOURGES via ETAMPES-PITHIVIERS
1921 – Forage d’un puits pour alimentation en eau potable du bourg
1922 – On dresse un monument aux Morts
1925 – Adduction d’eau et distribution d’électricité
1932 – Arrivée des moissonneuses batteuses
1967 – Création du Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple (S.I.Vo.M.).
2004 – Création de la Communauté de Communes du Plateau beauceron (C.C.P.B.)
2015 – La commune de SERMAISES est rattachée au Canton de PITHIVIERS

La population de SERMAISES s’élevait à environ 600 habitants en 1698 – 873 habitants en 1869 (dont 106 à Dréville, 130 à Enzanville et 25 à Mérobes) – 897 habitants en 1936 – 1455 en 1982 – 1612 en 1990 – 1613 en 1999 et 1653 en 2006.

La commune de Sermaises qui eut depuis son origine une vocation exclusivement agricole a changé de cap et pour éviter l’exode rural s’est orientée résolument vers une activité industrielle importante tout en préservant l’espace agricole.